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Les ostréiculteurs du Cap-Ferret veulent reconquérir les clients après la crise des toxi-infections

Aug 18, 2024 at 07:03 pm

Après une saison hivernale marquée par une succession de tempêtes ayant pollué les eaux du Bassin d'Arcachon, les ostréiculteurs du Cap-Ferret veulent rassurer les clients sur la qualité de leurs produits.

Les ostréiculteurs du Cap-Ferret veulent reconquérir les clients après la crise des toxi-infections

Une pollution hivernale a provoqué des toxi-infections via les huîtres, interdites de vente le 27 décembre 2023 et ce pendant un mois. « J’ai repris par une vente sur le marché de Balma à Toulouse », se souvient Jean Bouet, ostréiculteur depuis six générations au Grand Coin.

« J’avais habituellement 50 clients sur une matinée, j’en ai eu dix. Ajoutez à cela du mauvais temps presque continu ce printemps, le pire week-end de Pâques que j’ai connu, une baisse de 50 % du chiffre d’affaires en avril… Il a fallu expliquer, convaincre, ce qui est tout à fait logique. »

« Seul levier de reconquête »

Jean Bouet, discret mais historique travailleur, peut compter sur une clientèle fidèle d’habitués, notamment l’été venu sur sa terrasse de dégustation. Il y a vingt-cinq ans, les ostréiculteurs ont obtenu cette nouvelle forme de vente encadrée en produits et en horaires (production maison, fermeture à 22 heures, entre autres), devenue, au fil des crises du secteur, un revenu essentiel à l’équilibre. Sur 300 professionnels, une centaine propose son spot avec vue sur le Bassin.

« Notre seul levier de reconquête », ajoute Jean Bouet, qui aimait déjà parler de son métier et là détaille encore plus les circonstances hivernales et rassure sur la qualité de ses huîtres déjà connue par le bouche-à-oreille.

Sur sa « Dégust du Grand Coin », il confie avoir plus vendu de crevettes et de bigorneaux au fil d’un juillet à la fréquentation anémiée entre élections crispantes, baisse du pouvoir d’achat, météo maussade et J.O.

« J’ai hésité au départ, j’avoue », confie Cyrille Kali, bordelaise, fan du Bassin et de ses mollusques stars. « On avait entendu beaucoup de choses, on ne s’y connaît pas trop et on aime juste les manger ! Alors on s’est renseigné et j’ai confiance aujourd’hui. » La famille Kali attaque la troisième douzaine en regardant l’île aux oiseaux.

« Les clients nous donnent du baume au cœur »

Jean Bouet prévoit une baisse de son chiffre d’affaires de 25 % au moins cette année. « Il n’en faut pas deux comme ça et sur ce coup-là, l’État ne nous a pas tellement accompagnés. »

« Militants de la cause ostréicole »

Quelques centaines de mètres plus au nord, Hugues Conord apprécie son collègue ( « Tous les deux, on est des vrais »)… qu’il a connu à la maternelle. Mais l’ostréiculteur du village des Jacquets n’est sur ce point pas d’accord : « Ce n’est pas au contribuable de payer pour ce genre d’événement », plaide-t-il. « Les assurances doivent pouvoir couvrir ce genre de risque. Mais les collègues y sont-ils sensibilisés ? » Le professionnel de 48 ans a intégré la perte d’exploitation dans son contrat et a touché une indemnisation en mars.

Sa terrasse de dégustation, judicieusement appelée « Bout du monde », est elle aussi un belvédère ravissant sur le rivage.

« On a découvert ce coin il y a quatre ans lors de nos premières vacances ici », raconte Kamel Baoud, enseignant à Amiens. « J’ai confiance et il faut aider cette profession qui galère, soumise à des aléas qu’elle ne maîtrise pas. On est des militants de la cause ostréicole, un métier particulièrement dur. » Hugues préfère être sur l’eau et dans ses parcs, il ne le cache pas. Son épouse Christelle et ses deux enfants Lily et Tom (associés dans l’entreprise) assurent le service d’un client à l’image de celle de la presqu’île : solidaire, gourmande et de plus en plus informée.

Source de nouvelles:www.sudouest.fr

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