Le 6 novembre, j'ai écrit une note à l'équipe de direction blockchain d'EY. Le titre était simple : « Chaque blockchain privée vient de mourir. »
2024 was a year of gradual but sustained acceleration in the crypto and blockchain markets. The year started with the Bitcoin exchange-traded fund (ETF), and just kept accelerating through an Ethereum ETF, and the adoption of the EU’s Markets in Crypto Assets (MiCA) legislation. We were on a path of steady, global regulatory convergence, including rules of the road for all the major crypto and digital asset types. We were also on a path towards public blockchains. Bitcoin is a kind of digital gold, and Ethereum is a development platform for digital assets and services. The path may have been consistent, but the pace was measured. It was routine to hear people at big financial institutions tell me that they would love to move to public Ethereum but “the regulators won’t allow it.” On the night of Nov 5 (following the U.S. election), the prospect of substantial regulatory change became a reality. Any certainty about what regulators will or will not allow was suddenly out the window and a clear direction of travel was radical acceleration on public networks. There is no absolute certainty in life, but if I must make predictions about 2025, it is that we will indeed have a seachange in the U.S. regulatory environment, and that will, in turn, bring about a collective global shift in the same direction, though not necessarily at quite the same pace. However, since the U.S. is by far the world’s largest financial market, that counts for a lot. Bitcoin is already a big winner here. It is cementing its place as the digital version of gold, and could in the course of 2025, take up that role officially with countries and governments dipping their toes into strategic bitcoin reserves. My own past prediction was that Bitcoin was likely to continue growing until it reaches the size and market cap of gold, which is currently about $14 trillion. In many ways, Bitcoin is much more attractive as a scarcity-based asset. Higher prices for Bitcoin do not increase the supply, something you cannot say about actual gold. Ethereum will be the second big winner. Ethereum has transitioned smoothly to proof-of-stake, dropping carbon output by >99%, and it has also scaled up massively. The combined Ethereum network (Layer 1 mainnet and Layer 2 networks) has several hundred times the capacity it had during the last bull market. Transaction fees are low and likely to stay that way for some time. Massive scalability, low costs, and an outstanding security, and uptime record are going to make Ethereum the choice for most digital asset issuers. Beyond cryptocurrency, the single biggest boom we’re likely to see in 2025 is likely to be around stablecoin payments. The value proposition and business case for stablecoin payments is already strong. Around the world, users want access to U.S. dollars, particularly for international remittances. Use of dollar stablecoins was already popular with crypto users, but access and use cases are spreading rapidly. Circle works with Nubank in Brazil, for example, to make USDC payments directly accessible to all account holders. Celo, an Ethereum network, has partnered with Opera to put stablecoin payments into Opera’s web browser, which is optimized for low-cost smartphones popular in emerging markets. Celo’s stablecoin transaction volumes have been growing rapidly as a result. Stablecoin payments are reaching into the enterprise sector as well. EY, PayPal and Coinbase have worked with SAP to enable fully automated payments from inside enterprise ERP systems. Now, the same in-system automation that works for bank accounts also works for crypto-rails payments. This is particularly important for enterprise use where processes that cannot be automated at scale have no chance of adoption. When combined with improved privacy tools (and better regulatory treatment of privacy systems), crypto rails look like much lower cost options for enterprise users. 2025 is also likely to be a breakthrough year for decentralized finance (DeFi). DeFi relies on software applications running on-chain to replicate key functions in financial services and banking. Throughout 2024, DeFi was the one area of the crypto ecosystem that saw no real movement on regulatory clarity and, thanks to high real-world interest rates, wasn’t a hugely attractive option. The regulatory environment is likely to be much more favorable for DeFi in 2025 and if interest rates come down, a more aggressive search for incremental yield on-chain could take off. DeFi tools that allow people to loan their assets into liquidity pools and other services in exchange for additional return on the asset (and added risk) might become popular again.
2024 a été une année d’accélération progressive mais soutenue des marchés de la cryptographie et de la blockchain. L'année a commencé avec le fonds négocié en bourse (ETF) Bitcoin, et n'a cessé de s'accélérer grâce à un ETF Ethereum et à l'adoption de la législation européenne sur les marchés d'actifs cryptographiques (MiCA). Nous étions sur la voie d’une convergence réglementaire mondiale constante, y compris des règles de conduite pour tous les principaux types d’actifs cryptographiques et numériques. Nous étions également sur la voie des blockchains publiques. Bitcoin est une sorte d’or numérique et Ethereum est une plateforme de développement d’actifs et de services numériques. Le chemin a peut-être été cohérent, mais le rythme a été mesuré. Il était courant d’entendre des gens de grandes institutions financières me dire qu’ils aimeraient passer à l’Ethereum public, mais « les régulateurs ne le permettront pas ». Dans la nuit du 5 novembre (après les élections américaines), la perspective d’un changement réglementaire substantiel est devenue une réalité. Toute certitude sur ce que les régulateurs autoriseront ou non a soudainement disparu et une direction claire a été une accélération radicale sur les réseaux publics. Il n’y a pas de certitude absolue dans la vie, mais si je dois faire des prédictions à propos de 2025, c’est que nous assisterons effectivement à un changement radical dans l’environnement réglementaire américain, ce qui entraînera à son tour un changement collectif à l’échelle mondiale dans la même direction. mais pas forcément au même rythme. Cependant, étant donné que les États-Unis sont de loin le plus grand marché financier du monde, cela compte beaucoup. Bitcoin est déjà un grand gagnant ici. Il consolide sa place de version numérique de l’or et pourrait, dans le courant de 2025, assumer officiellement ce rôle, les pays et les gouvernements plongeant leurs orteils dans les réserves stratégiques de Bitcoin. Ma propre prédiction passée était que Bitcoin continuerait probablement à croître jusqu'à ce qu'il atteigne la taille et la capitalisation boursière de l'or, qui s'élève actuellement à environ 14 000 milliards de dollars. À bien des égards, Bitcoin est beaucoup plus attrayant en tant qu’actif basé sur la rareté. Des prix plus élevés pour le Bitcoin n’augmentent pas l’offre, ce qu’on ne peut pas dire de l’or réel. Ethereum sera le deuxième grand gagnant. Ethereum est passé en douceur à la preuve de participation, réduisant sa production de carbone de plus de 99 %, et s'est également développé massivement. Le réseau Ethereum combiné (réseau principal de couche 1 et réseaux de couche 2) a une capacité plusieurs centaines de fois supérieure à celle dont il disposait lors du dernier marché haussier. Les frais de transaction sont faibles et le resteront probablement pendant un certain temps. Une évolutivité massive, de faibles coûts, une sécurité exceptionnelle et un record de disponibilité feront d'Ethereum le choix de la plupart des émetteurs d'actifs numériques. Au-delà des crypto-monnaies, le plus grand boom que nous verrons probablement en 2025 concernera probablement les paiements en pièces stables. La proposition de valeur et l’analyse de rentabilisation des paiements stables sont déjà solides. Partout dans le monde, les utilisateurs souhaitent accéder aux dollars américains, notamment pour les envois de fonds internationaux. L’utilisation de pièces stables en dollars était déjà populaire auprès des utilisateurs de crypto, mais les cas d’accès et d’utilisation se propagent rapidement. Circle travaille par exemple avec Nubank au Brésil pour rendre les paiements USDC directement accessibles à tous les titulaires de compte. Celo, un réseau Ethereum, s'est associé à Opera pour intégrer les paiements stables dans le navigateur Web d'Opera, optimisé pour les smartphones à bas prix populaires sur les marchés émergents. En conséquence, les volumes de transactions stables de Celo ont augmenté rapidement. Les paiements Stablecoin s’étendent également au secteur des entreprises. EY, PayPal et Coinbase ont travaillé avec SAP pour permettre des paiements entièrement automatisés à partir des systèmes ERP d'entreprise. Désormais, la même automatisation intégrée au système qui fonctionne pour les comptes bancaires fonctionne également pour les paiements crypto-rails. Ceci est particulièrement important pour une utilisation en entreprise où les processus qui ne peuvent pas être automatisés à grande échelle n’ont aucune chance d’être adoptés. Lorsqu’ils sont combinés à des outils de confidentialité améliorés (et à un meilleur traitement réglementaire des systèmes de confidentialité), les rails cryptographiques apparaissent comme des options bien moins coûteuses pour les utilisateurs d’entreprise. 2025 sera également probablement une année décisive pour la finance décentralisée (DeFi). DeFi s'appuie sur des applications logicielles exécutées en chaîne pour reproduire les fonctions clés des services financiers et bancaires. Tout au long de l’année 2024, DeFi a été le seul domaine de l’écosystème cryptographique qui n’a connu aucun réel progrès en matière de clarté réglementaire et, grâce aux taux d’intérêt élevés du monde réel, n’était pas une option extrêmement attrayante. L’environnement réglementaire sera probablement beaucoup plus favorable pour DeFi en 2025 et si les taux d’intérêt baissent, une recherche plus agressive de rendement supplémentaire sur la chaîne pourrait décoller. Les outils DeFi qui permettent aux gens de prêter leurs actifs dans des pools de liquidités et d’autres services en échange d’un rendement supplémentaire sur l’actif (et d’un risque supplémentaire) pourraient redevenir populaires.
