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Les producteurs laitiers tirent la sonnette d’alarme face au déclin de l’industrie

Apr 30, 2024 at 03:23 pm

Dans l'article, quatre profils d'agriculteurs distincts sont identifiés : le « communicateur animal », le « commerçant contraint », l'« entrepreneur flexible » et l'« agriculteur citoyen ». Les commentaires des lecteurs révèlent un tableau complexe : si certains s'identifient à des profils spécifiques, d'autres s'interrogent sur l'exactitude des catégories. Des inquiétudes sont soulevées concernant l'endettement, le moral bas et la remise en question de l'avenir de l'élevage laitier, même si le pic des départs est passé. Des problèmes tels que la hausse des coûts, l’insuffisance des revenus et le mauvais équilibre entre travail et vie privée sont cités comme des défis auxquels l’industrie est confrontée.

Les producteurs laitiers tirent la sonnette d’alarme face au déclin de l’industrie

Le déclin de l'élevage laitier : un cri d'alarme des éleveurs

Le déclin de l'élevage laitier : un cri d'alarme des éleveurs

L'Institut de l'élevage (Idele) a récemment présenté un aperçu des profils d'éleveurs, identifiant quatre catégories distinctes : "l'animalier communiquant", "le commerçant contraint", "l'entrepreneur flexible" et "le paysan citoyen". Cependant, les commentaires des éleveurs sur les plateformes en ligne et dans les médias sociaux dépeignent un tableau beaucoup plus sombre de la réalité quotidienne de l'élevage laitier.

L'Institut de l'élevage (Idele) a récemment présenté un aperçu des profils d'éleveurs, identifiant quatre catégories distinctes : "l'animalier communiquant", "le commerçant contraint", "l'entrepreneur flexible" et "le paysan citoyen". Cependant, les commentaires des éleveurs sur les plateformes en ligne et dans les médias sociaux dépeignent un tableau beaucoup plus sombre de la réalité quotidienne de l'élevage laitier.

"Passionné ruiné" : le sort d'un nombre croissant d'éleveurs

"Passionné ruiné" : le sort d'un nombre croissant d'éleveurs

Nombreux sont ceux qui remettent en question l'optimisme de l'Idele quant à l'avenir de l'élevage laitier en France. Ils décrivent leur passion initiale pour ce métier qui s'est depuis transformée en amertume et en désespoir. Les contraintes administratives croissantes, le manque de reconnaissance et les prix dérisoires les ont conduits à l'épuisement et à la ruine financière.

Nombreux sont ceux qui remettent en question l'optimisme de l'Idele quant à l'avenir de l'élevage laitier en France. Ils décrivent leur passion initiale pour ce métier qui s'est depuis transformée en amertume et en désespoir. Les contraintes administratives croissantes, le manque de reconnaissance et les prix dérisoires les ont conduits à l'épuisement et à la ruine financière.

"J'ai travaillé pendant 10 ans en tant qu'animalier communiquant", se confie Lstef. "Depuis 10 ans, je suis commerçant contraint. La passion est passée, la fierté aussi. Je suis usé physiquement et émotionnellement. Les vaches partiront à la fin de l'année."

"J'ai travaillé pendant 10 ans en tant qu'animalier communiquant", se confie Lstef. "Depuis 10 ans, je suis commerçant contraint. La passion est passée, la fierté aussi. Je suis usé physiquement et émotionnellement. Les vaches partiront à la fin de l'année."

L'endettement et la faillite : une menace imminente

L'endettement et la faillite : une menace imminente

De nombreux éleveurs ont exprimé leur inquiétude quant à leur endettement croissant, qui les maintient dans un cycle perpétuel d'anxiété et d'incertitude. Ils soulignent les prêts bancaires onéreux, les dettes envers les fournisseurs et les coopératives, ainsi que le manque de rentabilité de l'élevage laitier.

De nombreux éleveurs ont exprimé leur inquiétude quant à leur endettement croissant, qui les maintient dans un cycle perpétuel d'anxiété et d'incertitude. Ils soulignent les prêts bancaires onéreux, les dettes envers les fournisseurs et les coopératives, ainsi que le manque de rentabilité de l'élevage laitier.

"Ceux qui en ont marre de se crever pour rien gagner et qui n'ont plus qu'une idée en tête : pouvoir enfin souffler", témoigne Cmoi07. "Une catégorie encore oubliée."

"Ceux qui en ont marre de se crever pour rien gagner et qui n'ont plus qu'une idée en tête : pouvoir enfin souffler", témoigne Cmoi07. "Une catégorie encore oubliée."

Vieillissement et épuisement : un secteur en crise

Vieillissement et épuisement : un secteur en crise

D'autres éleveurs soulignent le vieillissement du secteur, de nombreux agriculteurs dépassant les 55 ans et n'ayant pas de repreneurs potentiels. Ils mettent en garde contre les conséquences désastreuses que cela pourrait avoir sur la production laitière française.

D'autres éleveurs soulignent le vieillissement du secteur, de nombreux agriculteurs dépassant les 55 ans et n'ayant pas de repreneurs potentiels. Ils mettent en garde contre les conséquences désastreuses que cela pourrait avoir sur la production laitière française.

"Le monde de l'élevage est vieillissant et usé", déplore Pink. "Par chez moi, on a tous en moyenne plus de 55 ans et pas de repreneurs. Le renouvellement des générations de producteurs laitiers ne se fera que par la reconnaissance de notre profession, en particulier financièrement."

"Le monde de l'élevage est vieillissant et usé", déplore Pink. "Par chez moi, on a tous en moyenne plus de 55 ans et pas de repreneurs. Le renouvellement des générations de producteurs laitiers ne se fera que par la reconnaissance de notre profession, en particulier financièrement."

La vague de départs est loin d'être passée

La vague de départs est loin d'être passée

Malgré les affirmations de l'Idele selon lesquelles le pic de la vague des départs serait passé dans l'élevage laitier, les éleveurs eux-mêmes restent sceptiques. Ils soulignent que de nombreuses exploitations sont maintenues à flot uniquement par le travail bénévole des retraités et des parents âgés.

Malgré les affirmations de l'Idele selon lesquelles le pic de la vague des départs serait passé dans l'élevage laitier, les éleveurs eux-mêmes restent sceptiques. Ils soulignent que de nombreuses exploitations sont maintenues à flot uniquement par le travail bénévole des retraités et des parents âgés.

"Le jour où ils ne pourront plus le faire, les vaches partiront", tranche Alain. "Des exploitations dans ce cas-là, il y en a plus qu'on ne le pense."

"Le jour où ils ne pourront plus le faire, les vaches partiront", tranche Alain. "Des exploitations dans ce cas-là, il y en a plus qu'on ne le pense."

Des cessations précoces ignorées

Des cessations précoces ignorées

Les éleveurs soulignent également le nombre croissant de cessations d'activité précoces dans l'élevage laitier, ce qui n'est pas pris en compte dans les statistiques officielles. Ils évoquent les difficultés d'installation, les coûts d'investissement prohibitifs et le manque de rentabilité comme facteurs contributifs.

Les éleveurs soulignent également le nombre croissant de cessations d'activité précoces dans l'élevage laitier, ce qui n'est pas pris en compte dans les statistiques officielles. Ils évoquent les difficultés d'installation, les coûts d'investissement prohibitifs et le manque de rentabilité comme facteurs contributifs.

"Il y en a plein les campagnes et ces retraités bénévoles ne seront pas éternels, en viande aussi d'ailleurs", déclare Jb. "Ceux qui ne sont pas issus du milieu agricole, si les parents n'ont pas 500 000 € cash, ils n'y arriveront pas."

"Il y en a plein les campagnes et ces retraités bénévoles ne seront pas éternels, en viande aussi d'ailleurs", déclare Jb. "Ceux qui ne sont pas issus du milieu agricole, si les parents n'ont pas 500 000 € cash, ils n'y arriveront pas."

L'attractivité du métier d'éleveur en chute libre

L'attractivité du métier d'éleveur en chute libre

La combinaison de l'endettement, de l'épuisement et du manque de reconnaissance a considérablement réduit l'attractivité du métier d'éleveur laitier. Les jeunes sont de moins en moins enclins à s'installer et à reprendre les exploitations familiales.

La combinaison de l'endettement, de l'épuisement et du manque de reconnaissance a considérablement réduit l'attractivité du métier d'éleveur laitier. Les jeunes sont de moins en moins enclins à s'installer et à reprendre les exploitations familiales.

"Après trois ans d'installation, j'en ai plus que marre", témoigne Maxime. "Dès que je peux, je m'en vais loin..."

"Après trois ans d'installation, j'en ai plus que marre", témoigne Maxime. "Dès que je peux, je m'en vais loin..."

Des salaires inadéquats et des conditions de travail pénibles

Des salaires inadéquats et des conditions de travail pénibles

Les éleveurs dénoncent les salaires dérisoires, les horaires contraignants et les conditions de travail difficiles qui caractérisent leur profession. Ils soulignent que de nombreuses tâches dépassent largement la simple gestion du bétail, notamment l'informatique, la comptabilité, la gestion administrative et les relations juridiques.

Les éleveurs dénoncent les salaires dérisoires, les horaires contraignants et les conditions de travail difficiles qui caractérisent leur profession. Ils soulignent que de nombreuses tâches dépassent largement la simple gestion du bétail, notamment l'informatique, la comptabilité, la gestion administrative et les relations juridiques.

"Un éleveur doit être informaticien, juriste, spécialiste des formalités administratives, comptable, secrétaire et, s'il lui reste du temps, accessoirement, éleveur", détaille Eugène.

"Un éleveur doit être informaticien, juriste, spécialiste des formalités administratives, comptable, secrétaire et, s'il lui reste du temps, accessoirement, éleveur", détaille Eugène.

L'appel à l'action : un revenu équitable et des conditions de travail améliorées

L'appel à l'action : un revenu équitable et des conditions de travail améliorées

Les éleveurs lancent un appel urgent à l'action, exigeant un revenu équitable qui leur permette de vivre dignement de leur travail. Ils demandent également des conditions de travail améliorées, notamment des salaires décents, des horaires moins contraignants et une réduction des charges administratives.

Les éleveurs lancent un appel urgent à l'action, exigeant un revenu équitable qui leur permette de vivre dignement de leur travail. Ils demandent également des conditions de travail améliorées, notamment des salaires décents, des horaires moins contraignants et une réduction des charges administratives.

"Le renouvellement des générations est difficile", martèle Bernard. "Sans de meilleurs prix et une rémunération au niveau du SMIC, les jeunes abandonneront l'élevage au bout de 10 ans d'installation, si déjà il y en a qui s'installent !"

"Le renouvellement des générations est difficile", martèle Bernard. "Sans de meilleurs prix et une rémunération au niveau du SMIC, les jeunes abandonneront l'élevage au bout de 10 ans d'installation, si déjà il y en a qui s'installent !"

Le déclin de l'élevage laitier en France est une crise qui demande une attention urgente. Les éleveurs doivent être soutenus par des politiques gouvernementales qui garantissent leur revenu et améliorent leurs conditions de travail. Si rien n'est fait, le secteur laitier français risque de s'effondrer, entraînant des conséquences désastreuses pour l'économie et la société.

Le déclin de l'élevage laitier en France est une crise qui demande une attention urgente. Les éleveurs doivent être soutenus par des politiques gouvernementales qui garantissent leur revenu et améliorent leurs conditions de travail. Si rien n'est fait, le secteur laitier français risque de s'effondrer, entraînant des conséquences désastreuses pour l'économie et la société.

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