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L’austérité revient en Europe : les socialistes, les macronistes et la droite imposent des mesures d’austérité

May 05, 2024 at 07:11 pm

Dimanche, à la suite d'un vote commun des socialistes, des macronistes et de la droite du Parlement européen en faveur de l'austérité, Manon Aubry de La France Insoumise a condamné cette décision. Ce vote relance le Pacte européen de stabilité et de croissance (PSC), en réaffirmant les seuils de déficit à 3 % du PIB et les limites d'endettement à 60 % du PIB. Aubry, dont le parti s’est fermement opposé à cette mesure, considère le vote comme un pas en arrière dans la mesure où il ignore les leçons tirées de la crise du COVID-19 et contredit les opinions de la plupart des économistes.

L’austérité revient en Europe : les socialistes, les macronistes et la droite imposent des mesures d’austérité

L'Austérité Fait son Grand Retour en Europe : Les Socialistes, les Macronistes et la Droite Imposent des Mesures de Serrage de Ceinture

L'Austérité Fait son Grand Retour en Europe : Les Socialistes, les Macronistes et la Droite Imposent des Mesures de Serrage de Ceinture

Le 23 avril, le Parlement européen a voté en faveur du retour à l'austérité, une décision qui risque d'avoir de graves conséquences pour les citoyens européens. Cette nouvelle réforme du Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC), en discussion depuis 2019, réaffirme les modalités d'application des critères de Maastricht, à savoir la limitation du déficit à 3 % du PIB et de la dette à 60 % du PIB.

Le 23 avril, le Parlement européen a voté en faveur du retour à l'austérité, une décision qui risque d'avoir de graves conséquences pour les citoyens européens. Cette nouvelle réforme du Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC), en discussion depuis 2019, réaffirme les modalités d'application des critères de Maastricht, à savoir la limitation du déficit à 3 % du PIB et de la dette à 60 % du PIB.

Cette décision a suscité une vive condamnation de la part de la tête de liste de La France Insoumise (LFI), Manon Aubry, qui a dénoncé "la nouvelle troïka composée des socialistes, des macronistes et de la droite au Parlement européen" comme étant responsable de l'imposition de mesures d'austérité qui "font payer les plus pauvres".

Cette décision a suscité une vive condamnation de la part de la tête de liste de La France Insoumise (LFI), Manon Aubry, qui a dénoncé "la nouvelle troïka composée des socialistes, des macronistes et de la droite au Parlement européen" comme étant responsable de l'imposition de mesures d'austérité qui "font payer les plus pauvres".

Le vote, qui s'est soldé par 367 voix pour et 161 contre, a renoué avec les pires exigences budgétaires d'austérité de l'Union européenne. Ces mesures, que la liste de l'Union populaire de Manon Aubry combat en vue des élections européennes du 9 juin, ont déjà été suspendues pendant la crise de la COVID-19, du 20 mars 2020 au 1er janvier 2024.

Le vote, qui s'est soldé par 367 voix pour et 161 contre, a renoué avec les pires exigences budgétaires d'austérité de l'Union européenne. Ces mesures, que la liste de l'Union populaire de Manon Aubry combat en vue des élections européennes du 9 juin, ont déjà été suspendues pendant la crise de la COVID-19, du 20 mars 2020 au 1er janvier 2024.

Le retour des critères de Maastricht, pourtant agonisants, va à l'encontre du bon sens social et économique, dans la droite ligne de la politique d'Emmanuel Macron. Quelques jours plus tôt, son gouvernement avait présenté en conseil des ministres le "Programme de stabilité 2024-2027", actant de nouvelles coupes budgétaires de plusieurs milliards d'euros pour respecter les règles européennes.

Le retour des critères de Maastricht, pourtant agonisants, va à l'encontre du bon sens social et économique, dans la droite ligne de la politique d'Emmanuel Macron. Quelques jours plus tôt, son gouvernement avait présenté en conseil des ministres le "Programme de stabilité 2024-2027", actant de nouvelles coupes budgétaires de plusieurs milliards d'euros pour respecter les règles européennes.

Pourtant, après la crise de la COVID-19, l'espoir d'un changement de cap avait été brièvement à l'ordre du jour. Les appels à prendre en compte les leçons de la crise se sont multipliés, y compris parmi les hauts dirigeants et les hauts fonctionnaires. Le premier projet de réforme du PSC de la Commission européenne, présenté en novembre 2022, prévoyait un assouplissement des critères de Maastricht et une plus grande marge de manœuvre laissée aux États concernant la trajectoire de leurs finances publiques.

Pourtant, après la crise de la COVID-19, l'espoir d'un changement de cap avait été brièvement à l'ordre du jour. Les appels à prendre en compte les leçons de la crise se sont multipliés, y compris parmi les hauts dirigeants et les hauts fonctionnaires. Le premier projet de réforme du PSC de la Commission européenne, présenté en novembre 2022, prévoyait un assouplissement des critères de Maastricht et une plus grande marge de manœuvre laissée aux États concernant la trajectoire de leurs finances publiques.

Bien que cela n'ait rien de révolutionnaire puisque les seuils de 3 % et 60 % existaient toujours dans l'idée, cela aurait pu constituer un premier pas salutaire vers une remise en cause générale du paradigme de Maastricht. Malheureusement, le texte voté par le Parlement le 23 avril est un coup de massue aux espoirs des Français d'une vie meilleure.

Bien que cela n'ait rien de révolutionnaire puisque les seuils de 3 % et 60 % existaient toujours dans l'idée, cela aurait pu constituer un premier pas salutaire vers une remise en cause générale du paradigme de Maastricht. Malheureusement, le texte voté par le Parlement le 23 avril est un coup de massue aux espoirs des Français d'une vie meilleure.

Le retour à l'austérité classique signifie que la Commission européenne continuera d'inciter les États à revenir dans les clous de Maastricht, en surveillant exclusivement la diminution de leurs dépenses publiques, sans rien dire sur la hausse des recettes. La France devra supprimer l'équivalent de 0,8 point de PIB par an sur quatre ans, soit 75 milliards d'euros, ou près de 20 milliards d'euros par an en moyenne.

Le retour à l'austérité classique signifie que la Commission européenne continuera d'inciter les États à revenir dans les clous de Maastricht, en surveillant exclusivement la diminution de leurs dépenses publiques, sans rien dire sur la hausse des recettes. La France devra supprimer l'équivalent de 0,8 point de PIB par an sur quatre ans, soit 75 milliards d'euros, ou près de 20 milliards d'euros par an en moyenne.

L'orthodoxie budgétaire est néfaste pour le peuple : elle entraîne des coupes dans les hôpitaux, les écoles, les investissements écologiques, les retraites, l'assurance chômage, etc. Le Parlement européen n'a rien appris des erreurs des crises de 2008 et des dettes souveraines en 2010-2012. Il persiste dans une voie délétère, contre l'avis du peuple et de la majorité des économistes, comme Jean Pisani-Ferry ou François Geerolf.

L'orthodoxie budgétaire est néfaste pour le peuple : elle entraîne des coupes dans les hôpitaux, les écoles, les investissements écologiques, les retraites, l'assurance chômage, etc. Le Parlement européen n'a rien appris des erreurs des crises de 2008 et des dettes souveraines en 2010-2012. Il persiste dans une voie délétère, contre l'avis du peuple et de la majorité des économistes, comme Jean Pisani-Ferry ou François Geerolf.

Ce texte a été voté par la coalition des groupes socialiste (dont fait partie Raphaël Glucksmann), macroniste et de droite au Parlement européen, contre les intérêts du peuple. Les syndicats européens se sont d'ailleurs réunis devant le Parlement pour dénoncer ce vote. La liste de l'Union populaire menée par Manon Aubry met quant à elle le combat contre l'austérité au cœur de sa campagne pour les élections du 9 juin.

Ce texte a été voté par la coalition des groupes socialiste (dont fait partie Raphaël Glucksmann), macroniste et de droite au Parlement européen, contre les intérêts du peuple. Les syndicats européens se sont d'ailleurs réunis devant le Parlement pour dénoncer ce vote. La liste de l'Union populaire menée par Manon Aubry met quant à elle le combat contre l'austérité au cœur de sa campagne pour les élections du 9 juin.

Pierre angulaire du programme, "Sortir de l'austérité et partager les richesses" constitue le tout premier chapitre du programme des insoumis disponible en ligne. Manon Aubry a déclaré à plusieurs reprises vouloir faire du 9 juin un "référendum contre l'austérité et le racket social de Macron". La France Insoumise se bat également depuis des années pour l'abandon des critères de Maastricht, inventés "sur un coin de table" dans les années 1980 pour des raisons politiques, sans aucun fondement économique.

Pierre angulaire du programme, "Sortir de l'austérité et partager les richesses" constitue le tout premier chapitre du programme des insoumis disponible en ligne. Manon Aubry a déclaré à plusieurs reprises vouloir faire du 9 juin un "référendum contre l'austérité et le racket social de Macron". La France Insoumise se bat également depuis des années pour l'abandon des critères de Maastricht, inventés "sur un coin de table" dans les années 1980 pour des raisons politiques, sans aucun fondement économique.

Pour Manon Aubry, "Il faut choisir. C'est la dette ou la vie. Le 9 juin, votez #UnionPopulaire pour sortir de l'ornière budgétaire." Contre ce retour à l'austérité et face à l'alliance des droites, des macronistes et des socialistes, la liste de l'Union populaire se présente comme la seule force politique véritablement opposée aux mesures d'austérité qui appauvrissent les citoyens européens.

Pour Manon Aubry, "Il faut choisir. C'est la dette ou la vie. Le 9 juin, votez #UnionPopulaire pour sortir de l'ornière budgétaire." Contre ce retour à l'austérité et face à l'alliance des droites, des macronistes et des socialistes, la liste de l'Union populaire se présente comme la seule force politique véritablement opposée aux mesures d'austérité qui appauvrissent les citoyens européens.

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