Un financement rétroactif optimiste critiqué pour l’absence de biens publics et le manque de participation de la communauté

La dernière initiative de financement rétroactif d'Optimism, visant à récompenser les projets de cryptographie pour leurs contributions, a été critiquée pour son écart par rapport à l'accent initial mis sur les biens publics. Malgré une allocation de 3 milliards de dollars, certains membres de la communauté ont exprimé leur déception face à la moindre importance accordée aux biens publics et au manque de participation aux changements clés. Le passage de l'image de marque du « financement rétroactif des biens publics » au « financement rétro » a également soulevé des inquiétudes quant à la transparence et à la décentralisation au sein de l'écosystème de l'Optimisme.

Optimism's Retroactive Funding Program Draws Criticism for Deviation from Public Goods Emphasis and Lack of Community Input

Le programme de financement rétroactif d'Optimism suscite des critiques pour son écart par rapport à l'accent mis sur les biens publics et son manque de contribution de la communauté

Optimism's fourth iteration of retroactive funding, an initiative designed to reward crypto projects based on their current impact, has faced criticism from certain quarters. The detractors have expressed disappointment over the reduced emphasis on public goods and the lack of community involvement in the decision-making process.

La quatrième itération de financement rétroactif d'Optimism, une initiative conçue pour récompenser les projets de cryptographie en fonction de leur impact actuel, a fait l'objet de critiques de la part de certains milieux. Les détracteurs ont exprimé leur déception face à la moindre importance accordée aux biens publics et au manque d'implication de la communauté dans le processus de prise de décision.

Initially dubbed "Retroactive Public Goods Funding" (RPGF), the program has now been rebranded as "Retro Funding," a change that has omitted the "public goods" element. This shift has dismayed some within the crypto community, who argue that it dilutes Optimism's original vision of supporting developers, businesses, and educators who contribute to its layer 2 blockchain network built on Ethereum.

Initialement baptisé « Financement rétroactif des biens publics » (RPGF), le programme a désormais été rebaptisé « Financement rétro », un changement qui a omis l'élément « biens publics ». Ce changement a consterné certains membres de la communauté crypto, qui affirment qu'il dilue la vision originale d'Optimism consistant à soutenir les développeurs, les entreprises et les éducateurs qui contribuent à son réseau blockchain de couche 2 construit sur Ethereum.

Lefteris Karapetsas, founder of portfolio tracking service Rotki, characterized the departure from public goods as "appalling." He expressed his dissatisfaction in Optimism's forum discussion, lamenting that the change was made unilaterally by the Optimism Foundation.

Lefteris Karapetsas, fondateur du service de suivi de portefeuille Rotki, a qualifié d'« épouvantable » l'abandon des biens publics. Il a exprimé son mécontentement lors du forum de discussion d'Optimisme, déplorant que le changement ait été apporté unilatéralement par la Fondation Optimisme.

"Was it just a meme to pull us all in, have good marketing for the superchain [the name of the network of blockchains that rely on Optimism's OP stack] and then when that's accomplished, we just throw the public goods out?," Karapetsas asked.

« Était-ce juste un mème pour nous attirer tous, avoir un bon marketing pour la superchaine [le nom du réseau de blockchains qui s'appuie sur la pile OP d'Optimism] et ensuite, quand cela est accompli, nous jetons simplement les biens publics ? », Karapetsas demandé.

In response to the criticism, Lynette Nolan, head of communications for Optimism Unlimited, a subsidiary of the Optimism Foundation, clarified that the name change was intended to enhance clarity and accessibility for newcomers in the crypto ecosystem. She explained that research and focus group feedback indicated that the term "RPGF" was mainly understood by those already engaged with the Optimism ecosystem.

En réponse aux critiques, Lynette Nolan, responsable des communications d'Optimism Unlimited, une filiale de la Optimism Foundation, a précisé que le changement de nom visait à améliorer la clarté et l'accessibilité pour les nouveaux arrivants dans l'écosystème crypto. Elle a expliqué que les recherches et les commentaires des groupes de discussion ont indiqué que le terme « RPGF » était principalement compris par ceux qui étaient déjà engagés dans l'écosystème Optimisme.

However, some community members remained unconvinced by the explanation. Paul Dylan-Ennis, assistant professor at the College of Business, University College Dublin, expressed concern about the timing of the change, which he viewed as a setback for the "Regen" (regenerative) vision pioneered by Optimism. He lamented that the funding round had become indistinguishable from similar programs in other layer 2 protocols.

Cependant, certains membres de la communauté ne sont pas convaincus par cette explication. Paul Dylan-Ennis, professeur adjoint au College of Business de l'University College Dublin, s'est dit préoccupé par le timing du changement, qu'il considère comme un revers pour la vision « Regen » (régénérative) lancée par l'Optimisme. Il a déploré que le cycle de financement soit devenu impossible à distinguer des programmes similaires dans d'autres protocoles de couche 2.

Beyond the name change, critics also raised concerns about the lack of community involvement in the decision-making process. Tim Daub, founder of web3-focused Kiwi News, asserted that the decision to exclude public goods in name was not formally sanctioned by the OP community. He argued that the community had not been given an opportunity to express its views on the matter.

Au-delà du changement de nom, les critiques ont également exprimé des inquiétudes quant au manque de participation de la communauté au processus décisionnel. Tim Daub, fondateur de Kiwi News, axé sur le web3, a affirmé que la décision d'exclure les biens publics de nom n'était pas formellement sanctionnée par la communauté OP. Il a fait valoir que la communauté n'avait pas eu la possibilité d'exprimer son point de vue sur la question.

This perceived lack of decentralization has further fueled criticism of the latest funding round. Latruite.eth, a user in the Optimism forum, expressed mixed feelings about the program. They questioned the value of decentralized governance if the Foundation retained the authority to make all important decisions.

Ce manque perçu de décentralisation a encore alimenté les critiques à l’égard du dernier cycle de financement. Latruite.eth, un utilisateur du forum Optimisme, a exprimé des sentiments mitigés à propos du programme. Ils ont remis en question la valeur d'une gouvernance décentralisée si la Fondation conservait le pouvoir de prendre toutes les décisions importantes.

Despite the criticism, Nolan maintained that public goods remain central to Retro Funding's mission, even if the term is no longer included in the official name.

Malgré les critiques, Nolan a soutenu que les biens publics restent au cœur de la mission de Retro Funding, même si le terme n'est plus inclus dans le nom officiel.

The market reaction to the news has been muted, with OP, the native governance token for Optimism, experiencing a modest decline of 2.4% over the past 24 hours, trading at $3.61 at the time of writing.

La réaction du marché à la nouvelle a été modérée, OP, le jeton de gouvernance natif de l'Optimisme, ayant connu une légère baisse de 2,4 % au cours des dernières 24 heures, s'échangeant à 3,61 $ au moment de la rédaction.