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Sainte-Edwidge-de-Clifton Fights Back Against Rural Convenience Store Decline

Apr 22, 2024 at 08:00 am

Despite the decline of village stores in Quebec, Sainte-Edwidge-de-Clifton has successfully preserved its dépanneur. Local entrepreneurs Pierre Scalabrini and Stéphane Tremblay, driven by their affection for their hometown, stepped in to save the threatened business. Supported by a community determined to maintain their village hub, they have dedicated their time to keeping the store afloat, providing not only essential goods but also a vital social space.

Sainte-Edwidge-de-Clifton Fights Back Against Rural Convenience Store Decline

La résistance de Sainte-Edwidge-de-Clifton face à la disparition des commerces de proximité

Alors que les commerces de proximité disparaissent progressivement dans les villages et que le nombre de petites municipalités québécoises sans dépanneur a doublé entre 2006 et 2022, Sainte-Edwidge-de-Clifton oppose une résistance farouche. Son dépanneur, menacé d'extinction, a été sauvé par deux entrepreneurs locaux et le soutien indéfectible de la population. Voici le récit de ce sauvetage improbable.

Le déclin des commerces de proximité

Sylvain Grégoire a été propriétaire pendant 28 ans du dépanneur "Ultra" de Sainte-Edwidge, en Estrie. Après d'innombrables années passées à travailler sans relâche et à gérer des stocks dans le stress, il était temps pour lui de prendre sa retraite et de passer les rênes du seul commerce du village de 550 âmes. Cependant, malgré l'affichage prolongé du panneau "à vendre", M. Grégoire se refusait à abandonner son établissement. "Cela aurait été précieux de laisser tomber", confie-t-il au Devoir.

L'espoir renaît grâce à des entrepreneurs locaux

Le salut est venu de Pierre Scalabrini et de son associé Stéphane Tremblay, deux entrepreneurs originaires de Sainte-Edwidge. Bien qu'ils aient déménagé en dehors du village, c'est par amour de leur terre natale qu'ils ont décidé de reprendre l'entreprise. Depuis lors, ils consacrent bénévolement leur temps à maintenir en vie le noyau urbain de leur village d'origine.

"Il faut des gérants prêts à donner du temps. C'est bien beau, mais on ne se sort pas de salaire", explique Pierre Scalabrini. "Ce n'est pas pour gagner de l'argent. Ça fait juste ses paiements."

Un dépanneur multifonctionnel

Le magasin n'est pas "seulement" un dépanneur. Il abrite également une quincaillerie, un bureau de poste et une succursale de la Société des alcools du Québec (SAQ). Comme le soulignait samedi une enquête du Devoir, ce type de commerce multifonctionnel est souvent menacé de fermeture. Les mêmes services sont disponibles à quelques minutes en voiture, dans la ville voisine de Coaticook.

"Il faut que la population veuille garder ça ouvert", remarque le nouveau propriétaire. "C'est un peu plus cher, mais ça fait la différence pour le garder."

Prévenir un cycle vicieux de fermetures

Le maire de Sainte-Edwidge, Bernard Marion, se réjouit de voir des concitoyens sauver l'avenir commercial de leur village. Également préfet de la MRC de Coaticook, il a assisté à la disparition progressive des commerces dans les municipalités avoisinantes. Selon lui, "ce qui fait la différence", c'est la volonté des habitants. "Il faut un village pour élever un enfant, mais aussi pour garder un dépanneur. Deux ou trois villages même."

Son conseil municipal a apporté son soutien aux nouveaux propriétaires en achetant des espaces publicitaires et en fournissant une aide financière dans la mesure du possible.

L'importance du dépanneur pour la communauté

La perte d'un tel établissement, "ce n'est pas quantifiable", estime-t-il. "Sans dépanneur, c'est le début de la fin. Vous devenez un village-dortoir sans âme si vous n'avez plus de dépanneur. Ensuite, c'est le guichet qui part. Tout s'enchaîne. Vous perdez un avantage entre deux villages. Il y a moins de familles qui viennent. L'école se vide. Et là, c'est une autre partie de la municipalité qui part."

Le magasin général, ou ce qu'il en reste, demeure un lieu de rencontre dans un village. Un habitant, Yvon Bessette, interrompt l'entretien du Devoir dans le dépanneur pour ajouter son commentaire. "Je viens ici parce que le baloney est frais. Le jambon est frais. Le lait est frais. Ça dépend aussi des gens derrière le comptoir. Des employés sociables, diplomates, polis, c'est toujours agréable."

Les employés, piliers du commerce

Les employés contribuent également à la vitalité de l'établissement, ouvert les soirs et les fins de semaine. Lucie McLish, responsable du dépanneur "Ultra", a volontairement quitté son emploi à Coaticook pour venir travailler à Sainte-Edwidge. L'aspect "familial" des nouveaux propriétaires l'a convaincue. "Le côté humain, ça me rejoint."

Ce reportage a bénéficié du soutien de l'Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.

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