Pourquoi Bitcoin et pas XRP : un officier de l'US Space Force explique le choix géopolitique des BRICS en matière de cryptographie

Une confrontation en ligne a éclaté entre les communautés Bitcoin et XRP au cours du week-end, alimentée par l'annonce de l'ancien président Donald Trump la semaine dernière.

A recent announcement by former President Donald Trump regarding a “Digital Asset Stockpile” has sparked an online debate between the Bitcoin and XRP communities. While many anticipated a declaration of a “Bitcoin Strategic Reserve,” the broader term used in the announcement has ignited discussions about the potential inclusion of assets beyond Bitcoin in the United States’ national digital asset holdings.

Une annonce récente de l’ancien président Donald Trump concernant un « stock d’actifs numériques » a déclenché un débat en ligne entre les communautés Bitcoin et XRP. Alors que beaucoup attendaient la déclaration d'une « réserve stratégique Bitcoin », le terme plus large utilisé dans l'annonce a déclenché des discussions sur l'inclusion potentielle d'actifs au-delà de Bitcoin dans les avoirs nationaux d'actifs numériques des États-Unis.

Jason P. Lowery, a US Space Force officer and astronautical engineer known for his thesis linking Bitcoin's Proof-of-Work to national security at MIT, has addressed the likelihood of the Trump administration adding other crypto assets to the stockpile.

Jason P. Lowery, officier de l'US Space Force et ingénieur astronautique connu pour sa thèse liant la preuve de travail de Bitcoin à la sécurité nationale au MIT, a évoqué la probabilité que l'administration Trump ajoute d'autres actifs cryptographiques au stock.

In a post on X on Sunday, Lowery expressed skepticism about the likelihood of government adoption of a cryptocurrency that is perceived to be under US jurisdiction, without explicitly naming XRP. However, his references to “meme coin” or “one controlled by an American CEO” could be interpreted as a veiled nod to XRP or any cryptocurrency managed by a US-based entity.

Dans un article sur X dimanche, Lowery a exprimé son scepticisme quant à la probabilité que le gouvernement adopte une crypto-monnaie perçue comme relevant de la juridiction américaine, sans nommer explicitement XRP. Cependant, ses références à une « pièce mème » ou à « une pièce contrôlée par un PDG américain » pourraient être interprétées comme un clin d’œil voilé au XRP ou à toute crypto-monnaie gérée par une entité basée aux États-Unis.

“Do you really think BRICS is interested in adding a meme coin to their reserves, or one controlled by an American CEO? Do you believe they’d choose a USD stablecoin issued by an American company trying to position itself as a neo-Federal Reserve Bank?” Lowery wrote.

« Pensez-vous vraiment que les BRICS sont intéressés à ajouter une pièce de monnaie mème à leurs réserves, ou une pièce contrôlée par un PDG américain ? Pensez-vous qu'ils choisiraient un stablecoin en USD émis par une société américaine essayant de se positionner comme une banque de réserve néo-fédérale ? Lowery a écrit.

"Or are they far more likely to adopt the coin that has been relentlessly vilified and condemned by the US for over 15 years precisely because it operates beyond US control? The coin that guarantees sovereign access to block space, ensuring transactions cannot be censored or denied, provided they continue to possess the physical power and infrastructure they've already invested in."

"Ou sont-ils beaucoup plus susceptibles d'adopter la pièce qui a été sans relâche vilipendée et condamnée par les États-Unis depuis plus de 15 ans, précisément parce qu'elle fonctionne hors du contrôle américain ? La pièce qui garantit l'accès souverain à l'espace de blocage, garantissant que les transactions ne peuvent être censurées ou refusées. , à condition qu’ils continuent de posséder la puissance physique et les infrastructures dans lesquelles ils ont déjà investi. »

Lowery's remarks highlight his broader thesis that Bitcoin's strategic properties, such as its decentralized and censorship-resistant architecture, appeal to nations outside the US sphere of influence.

Les remarques de Lowery mettent en évidence sa thèse plus large selon laquelle les propriétés stratégiques de Bitcoin, telles que son architecture décentralisée et résistante à la censure, séduisent les pays en dehors de la sphère d'influence américaine.

In his view, this positions Bitcoin uniquely on the global geopolitical chessboard. Lowery's critical question revolves less around technological merit and more around geopolitical choice. He argues that, when it comes to forming the next “global reserve asset,” the ultimate deciding factor will be what other nations want to hold — particularly potential competitors or adversaries such as China or Russia.

Selon lui, cela positionne Bitcoin de manière unique sur l’échiquier géopolitique mondial. La question critique de Lowery tourne moins autour du mérite technologique que sur le choix géopolitique. Il affirme que, lorsqu’il s’agira de constituer le prochain « actif de réserve mondial », le facteur décisif ultime sera ce que les autres pays souhaitent détenir – en particulier les concurrents ou adversaires potentiels tels que la Chine ou la Russie.

“The next global reserve asset, by definition, will be the one chosen by other nations — particularly our global competitors. And BRICS will almost certainly favor the asset that offers the greatest independence from US influence — the one that is demonstrably censorship-resistant, provably decentralized and sovereign. The one that wasn’t premined. The one that isn’t being shilled by cringey, wannabe American influencers,” Lowery said.

« Le prochain actif de réserve mondial, par définition, sera celui choisi par les autres pays, en particulier par nos concurrents mondiaux. Et les BRICS privilégieront presque certainement l’actif qui offre la plus grande indépendance vis-à-vis de l’influence américaine – celui qui est manifestement résistant à la censure, dont la décentralisation et la souveraineté sont prouvées. Celui qui n'était pas préminé. Celui qui n’est pas critiqué par les influenceurs américains cringey et en herbe », a déclaré Lowery.

His caution to the US crypto community is explicit: favoring an asset domestically is not enough if adversaries find no strategic reason to adopt it. Lowery emphasizes the importance of assessing whether foreign governments would realistically add significant amounts of a given digital asset to their state reserves. Otherwise, he suggests, advocating for any other coin — especially one tied closely to US authorities or corporate entities — may be a futile exercise that could inadvertently “undermine the future security and prosperity of this nation.”

Sa mise en garde envers la communauté crypto américaine est explicite : favoriser un actif au niveau national ne suffit pas si les adversaires ne trouvent aucune raison stratégique de l’adopter. Lowery souligne l’importance d’évaluer si les gouvernements étrangers ajouteraient de manière réaliste des quantités significatives d’un actif numérique donné à leurs réserves d’État. Dans le cas contraire, suggère-t-il, plaider en faveur de toute autre pièce – en particulier celle étroitement liée aux autorités ou aux entreprises américaines – pourrait être un exercice futile qui pourrait, par inadvertance, « compromettre la sécurité et la prospérité futures de cette nation ».

While the Trump administration has yet to clarify whether any crypto beyond Bitcoin will be included in the US “Digital Asset Stockpile,” Ripple advocates remain hopeful. They point to regulatory clarity around XRP and its ongoing partnerships with financial institutions as strengths that may eventually secure it a position as a recognized strategic asset.

Bien que l’administration Trump n’ait pas encore précisé si des crypto-monnaies autres que Bitcoin seraient incluses dans le « stock d’actifs numériques » américain, les partisans de Ripple gardent espoir. Ils soulignent la clarté de la réglementation autour du XRP et ses partenariats en cours avec les institutions financières comme des atouts qui pourraient éventuellement lui assurer une position d'actif stratégique reconnu.

However, according to Lowery, global trends — and notably BRICS' actions — might override any domestic optimism. If countries in the BRICS bloc and beyond decide that Bitcoin's decentralization and resistance to censorship confer a distinct geostrategic advantage, they could choose to adopt it en masse. From Lowery's perspective, this potential international preference for Bitcoin would force the US to bolster its own holdings or risk strategic disadvantage:

Cependant, selon Lowery, les tendances mondiales – et notamment les actions des BRICS – pourraient l'emporter sur tout optimisme national. Si les pays du bloc BRICS et au-delà décident que la décentralisation et la résistance à la censure du Bitcoin confèrent un avantage géostratégique distinct, ils pourraient choisir de l’adopter en masse. Du point de vue de Lowery, cette préférence internationale potentielle pour Bitcoin obligerait les États-Unis à renforcer leurs propres avoirs ou à risquer un désavantage stratégique :

“If you cannot confidently say that nations like China or Russia will add massive amounts of your favored crypto asset to their strategic reserves, then you are being insincere—and you’re undermining the future security and prosperity of this nation.”

"Si vous ne pouvez pas affirmer avec certitude que des pays comme la Chine ou la Russie ajouteront des quantités massives de vos actifs cryptographiques préférés à leurs réserves stratégiques, alors vous n'êtes pas sincère et vous compromettez la sécurité et la prospérité futures de cette nation."

At press time, BTC traded at $99,293.

Au moment de mettre sous presse, le BTC s'échangeait à 99 293 $.