La détention du PDG de Telegram, Pavel Durov, prolongée après son arrestation à Paris

Le fondateur et PDG de Telegram, Pavel Durov, risque une détention prolongée après avoir été arrêté samedi. Durov fait l'objet d'une enquête magistrale préliminaire, le dirigeant étant accusé d'avoir permis la cybercriminalité sur la populaire plateforme de messagerie cryptée.

Telegram CEO Pavel Durov’s detention has been extended following his arrest on Saturday. French authorities are accusing Durov of enabling cybercrime on the popular encrypted messaging platform.

La détention du PDG de Telegram, Pavel Durov, a été prolongée après son arrestation samedi. Les autorités françaises accusent Durov d'avoir permis la cybercriminalité sur la populaire plateforme de messagerie cryptée.

Durov is currently undergoing a preliminary magisterial investigation, which is standard procedure in France for offenses punishable by more than two years in prison.

Durov fait actuellement l'objet d'une enquête judiciaire préliminaire, procédure habituelle en France pour les délits passibles de plus de deux ans de prison.

The investigation will determine whether there is sufficient evidence to charge Durov and send him to trial. If convicted, Durov could face up to five years in prison and a fine of €375,000 ($400,000).

L'enquête déterminera s'il existe suffisamment de preuves pour inculper Durov et le traduire en justice. S'il est reconnu coupable, Durov risque jusqu'à cinq ans de prison et une amende de 375 000 € (400 000 $).

French authorities have not disclosed the specific allegations against Durov, but they have accused Telegram of being used by criminals to facilitate fraud, money laundering, and terrorism.

Les autorités françaises n'ont pas divulgué les allégations spécifiques portées contre Durov, mais elles ont accusé Telegram d'être utilisé par des criminels pour faciliter la fraude, le blanchiment d'argent et le terrorisme.

In 2018, a French court ordered Telegram to pay €4.8 million ($5.1 million) for failing to comply with a government order to share user data with intelligence services.

En 2018, un tribunal français a condamné Telegram à payer 4,8 millions d'euros (5,1 millions de dollars) pour non-respect d'une ordonnance du gouvernement visant à partager les données des utilisateurs avec les services de renseignement.

Telegram appealed the decision, and the case is still pending before the European Court of Human Rights.

Telegram a fait appel de la décision et l'affaire est toujours pendante devant la Cour européenne des droits de l'homme.