L'ascension et la chute du Bored Ape Yacht Club : comment l'engouement pour les NFT a explosé et s'est écrasé

Des files d'attente autour du pâté de maisons devant son restaurant de hamburgers de Los Angeles à un recours collectif, le Bored Ape Yacht Club a connu une aventure folle.

Bored Ape Yacht Club (BAYC), the flagship NFT collection launched in 2021 by Yuga Labs, experienced a meteoric rise during the NFT boom, capturing the attention of mainstream media and celebrities alike. However, as the NFT market crashed in 2023, so did the value of the apes, leading to widespread disappointment among investors.

Bored Ape Yacht Club (BAYC), la collection phare de NFT lancée en 2021 par Yuga Labs, a connu une ascension fulgurante pendant le boom du NFT, captant l'attention des grands médias et des célébrités. Cependant, lorsque le marché du NFT s’est effondré en 2023, la valeur des singes a également chuté, entraînant une déception généralisée parmi les investisseurs.

Despite the initial success, BAYC's floor price on OpenSea hit an all-time low — down 90 percent from its peak. This fall was further compounded by regulatory scrutiny and skepticism from TradFi sectors, which questioned the sustainability and utility of NFTs beyond their initial novelty.

Malgré le succès initial, le prix plancher de BAYC sur OpenSea a atteint un plus bas historique – en baisse de 90 % par rapport à son sommet. Cette chute a été encore aggravée par la surveillance réglementaire et le scepticisme des secteurs TradFi, qui ont remis en question la durabilité et l'utilité des NFT au-delà de leur nouveauté initiale.

To understand how the apes blew up in the first place, it's important to note that the art of Bored Ape Yacht Club was never the selling point.

Pour comprendre comment les singes ont explosé, il est important de noter que l’art du Bored Ape Yacht Club n’a jamais été un argument de vente.

“It’s immediately identifiable and polished enough that it pops even in contrast to other NFT projects that are doing the same thing,” Olson told Mashable. “BAYC, Humanz, and other ‘success stories’ do at least have artwork that looks like someone at some point spent some meaningful investment of their finite mortal lifespan working on [it], which does manage to stand out in contrast to imitators that were literally assembled in an afternoon.”

"Il est immédiatement identifiable et suffisamment raffiné pour apparaître même contrairement à d'autres projets NFT qui font la même chose", a déclaré Olson à Mashable. « BAYC, Humanz et d'autres « histoires à succès » ont au moins des œuvres d'art qui donnent l'impression que quelqu'un a, à un moment donné, dépensé un investissement significatif de sa durée de vie mortelle limitée pour y travailler, ce qui parvient à se démarquer des imitateurs qui étaient littéralement assemblé en un après-midi.

In his documentary Line Goes Up — The Problem with NFTs, Olson describes an average NFT buyer as flush with money, lacking business acumen, socially isolated, and chronically online. A primarily male audience that's equivalent to housewives who fall victim to Multi-Level Marketing schemes — groups of people who spend a lot of time alone at home and who feel marginalized from traditional avenues of wealth.

Dans son documentaire Line Goes Up — The Problem with NFTs, Olson décrit un acheteur NFT moyen comme étant riche en argent, manquant de sens des affaires, socialement isolé et chroniquement en ligne. Un public essentiellement masculin, équivalent aux femmes au foyer victimes des programmes de marketing multi-niveaux – des groupes de personnes qui passent beaucoup de temps seules à la maison et qui se sentent marginalisées par rapport aux sources traditionnelles de richesse.

The culture of buying digital art has also changed significantly in the past decade. In the early 2010s, niche corners of the internet saw 4chan and Reddit users buying Pepe the Frog memes. For example, Feels Good Man had a totally wild scene from 2020 showing a man spending $39,000 on a Homer Simpson Pepe ’cause he “thought it was funny.”

La culture de l’achat d’art numérique a également considérablement changé au cours de la dernière décennie. Au début des années 2010, des niches sur Internet ont vu des utilisateurs de 4chan et de Reddit acheter des mèmes de Pepe the Frog. Par exemple, Feels Good Man avait une scène totalement sauvage de 2020 montrant un homme dépensant 39 000 $ pour un Homer Simpson Pepe parce qu'il « pensait que c'était drôle ».

The initial craze started when digital artist Beeple sold his NFT collection during a Christie Auction House sale for $69 million. However, many of the newsworthy NFT purchases were of internet memes sold by the minor internet celebrities immortalized in them. “Overly Attached Girlfriend,” “Disaster Girl,” and “Nyan Cat” sold for hundreds of thousands of dollars.

L’engouement initial a commencé lorsque l’artiste numérique Beeple a vendu sa collection NFT lors d’une vente Christie Auction House pour 69 millions de dollars. Cependant, la plupart des achats NFT dignes d'intérêt concernaient des mèmes Internet vendus par des célébrités mineures d'Internet qui y étaient immortalisées. « Overly Attached Girlfriend », « Disaster Girl » et « Nyan Cat » se sont vendus pour des centaines de milliers de dollars.

And while the language surrounding NFTs as a way for artists to have more control of their art has some merit, Olson and many others have rightly pointed out that NFTs mostly exist to get people to buy crypto. The reality since its inception is that crypto isn’t really spendable. Thus, that initial meme community was then co-opted by self-serious finance bros with little understanding of niche internet culture and saw NFTs more as a genuine financial investment — which is a big part of how they got such a bad rap.

Et bien que le langage entourant les NFT comme moyen pour les artistes d'avoir plus de contrôle sur leur art ait certains mérites, Olson et bien d'autres ont souligné à juste titre que les NFT existent principalement pour inciter les gens à acheter des cryptos. La réalité depuis sa création est que les cryptomonnaies ne sont pas vraiment utilisables. Ainsi, cette communauté de mèmes initiale a ensuite été cooptée par des frères financiers sérieux ayant peu de compréhension de la culture Internet de niche et qui considéraient davantage les NFT comme un véritable investissement financier – ce qui explique en grande partie pourquoi ils ont eu une si mauvaise réputation.

One BAYC buyer who spoke to Mashable anonymously out of concern that they might be doxxed said that they had bought two apes early on for 1-2 ETH each — worth around $1-4000 each at the time.

Un acheteur de BAYC qui a parlé anonymement à Mashable, craignant d'être doxxé, a déclaré qu'il avait acheté deux singes au début pour 1 à 2 ETH chacun, soit une valeur d'environ 1 à 4 000 $ chacun à l'époque.

“I guess what drew me to purchase one was the financial gain. I saw the opportunity and saw the writing on the wall that there was a market for it,” they said. “It was around COVID, people were lonely and it was a community people had on Discord and Twitter. You had your ape identifier and people would fuck with you based on that. It gave people something to be a part of and be included.”

«Je suppose que ce qui m'a poussé à en acheter un, c'est le gain financier. J’ai vu l’opportunité et j’ai vu qu’il y avait un marché pour cela », ont-ils déclaré. « C’était autour du COVID, les gens étaient seuls et c’était une communauté que les gens avaient sur Discord et Twitter. Vous aviez votre identifiant de singe et les gens vous baiseraient sur cette base. Cela a donné aux gens quelque chose dont ils peuvent faire partie et être inclus.

And while they noted the absurdity of trading pictures of cartoons, the buyer sees their purchase as a foot in the door for a crypto future.

Et bien qu’ils aient souligné l’absurdité d’échanger des images de dessins animés, l’acheteur considère son achat comme un pied dans la porte vers un avenir cryptographique.

“I think the utility is there long-term with NFTs, once larger things are tokenized like house deeds or ticketing,” they told Mashable. “So while the whole cartoon ape thing is absurd, this is really the beginning stages. Within the space, new metas happen and people flock to whatever is hot and apes were hot because NFTs were the hot thing.”

"Je pense que l'utilité est là à long terme avec les NFT, une fois que des choses plus importantes sont symbolisées comme les actes de propriété ou la billetterie", ont-ils déclaré à Mashable. « Même si toute cette histoire de singes en dessins animés est absurde, nous n’en sommes qu’au début. Dans l’espace, de nouvelles métas apparaissent et les gens affluent vers tout ce qui est chaud et les singes étaient chauds parce que les NFT étaient la chose chaude.

Bored Ape Yacht Club, specifically, beyond the lucky timing and social connections just stood out from other NFTs in the marketplace. As Olson explained, unlike other tokens Yuga Labs came off as one of the only “functioning adults” in the space. That in combination with a “strong outsider-chic, above-it-all narrative” that was “very effective on technocratic crypto investors.”

Bored Ape Yacht Club, en particulier, au-delà du timing chanceux et des liens sociaux, s'est démarqué des autres NFT sur le marché. Comme l'a expliqué Olson, contrairement à d'autres jetons, Yuga Labs s'est révélé être l'un des seuls « adultes fonctionnels » dans l'espace. Ceci en combinaison avec un « récit fort outsider-chic, au-dessus de tout » qui était « très efficace pour les investisseurs technocratiques en crypto ».

“Their aesthetic, the irreverent attitude of their marketing materials, it was, from a product and marketing standpoint, well sculpted for their target market,” Olson said. “I suspect that they chose to base BAYC off apes in specific as an outgrowth of the use of [the term] ‘ape’ and ape-imagery in the meme stock mania that was still ongoing at the time and had very strong overlaps with crypto in terms of audience and messaging.”

"Leur esthétique, l'attitude irrévérencieuse de leurs supports marketing étaient, du point de vue du produit et du marketing, bien sculptés pour leur marché cible", a déclaré Olson. "Je soupçonne qu'ils ont choisi de baser BAYC sur les singes en particulier, en raison de l'utilisation du [terme] 'singe' et de l'imagerie des singes dans la manie des stocks de mèmes qui était encore en cours à l'époque et avait de très forts chevauchements avec la crypto. en termes d’audience et de message.

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