La Fed propose une taxe Bitcoin pour protéger les déficits

Pour maîtriser les déficits budgétaires, une nouvelle étude de la Federal Reserve Bank de Minneapolis recommande de taxer ou d’interdire purement et simplement les actifs comme Bitcoin.

The Federal Reserve Bank of Minneapolis is recommending that governments either heavily tax or ban assets like Bitcoin to prevent the cryptocurrency from destabilizing fiscal policy.

La Banque de réserve fédérale de Minneapolis recommande aux gouvernements de taxer lourdement ou d’interdire des actifs comme le Bitcoin pour empêcher la crypto-monnaie de déstabiliser la politique budgétaire.

In a working paper released on Oct. 17, the Minneapolis Fed argued that the introduction of Bitcoin creates problems for an economy in which the government is attempting to implement policies that permanently maintain primary deficits through nominal debt.

Dans un document de travail publié le 17 octobre, la Fed de Minneapolis a fait valoir que l'introduction du Bitcoin crée des problèmes pour une économie dans laquelle le gouvernement tente de mettre en œuvre des politiques visant à maintenir en permanence les déficits primaires grâce à la dette nominale.

The Fed warned that an asset like Bitcoin might lead to a “balanced budget trap,” a situation in which the government is forced to maintain a balanced budget.

La Fed a averti qu’un actif comme Bitcoin pourrait conduire à un « piège de l’équilibre budgétaire », une situation dans laquelle le gouvernement est obligé de maintenir un budget équilibré.

The researchers gave the example of Bitcoin as a “private-sector security” with a fixed supply that lacks “real resource claims.” Bans or taxes would be the best way to solve this conundrum, they claimed, according to Cointelegraph.

Les chercheurs ont donné l’exemple du Bitcoin en tant que « sécurité du secteur privé » avec un approvisionnement fixe dépourvu de « véritables revendications en matière de ressources ». Des interdictions ou des taxes seraient le meilleur moyen de résoudre cette énigme, ont-ils affirmé, selon Cointelegraph.

“A legal prohibition against Bitcoin can restore unique implementation of permanent primary deficits, and so can a tax on Bitcoin,” the economists wrote in the paper.

"Une interdiction légale du Bitcoin peut restaurer la mise en œuvre unique de déficits primaires permanents, tout comme une taxe sur le Bitcoin", ont écrit les économistes dans le journal.

A primary deficit occurs when tax and other revenue collections fall short of spending, excluding interest payments on debt. When describing the primary deficit, the term “permanent” is used to indicate that the government intends to continue spending more than it collects indefinitely.

Un déficit primaire se produit lorsque les recettes fiscales et autres recettes sont inférieures aux dépenses, à l’exclusion des paiements d’intérêts sur la dette. Lorsqu’on décrit le déficit primaire, le terme « permanent » est utilisé pour indiquer que le gouvernement a l’intention de continuer à dépenser indéfiniment plus qu’il n’en collecte.

The total amount of the United States’ accumulated national debt is $35.7 trillion. However, the primary deficit — the annual gap between spending and tax collections — currently stands at around $1.8 trillion.

Le montant total de la dette nationale accumulée des États-Unis s’élève à 35 700 milliards de dollars. Cependant, le déficit primaire – l’écart annuel entre les dépenses et les recettes fiscales – s’élève actuellement à environ 1 800 milliards de dollars.

As interest rates and debt used to finance the government rise, interest payments on Treasury debt increased by 29% to $1.13 trillion, Reuters reported on Oct. 19. This will be the largest deficit outside the COVID-19 era.

Alors que les taux d’intérêt et la dette utilisés pour financer le gouvernement augmentent, les paiements d’intérêts sur la dette du Trésor ont augmenté de 29 % pour atteindre 1 130 milliards de dollars, a rapporté Reuters le 19 octobre. Il s’agira du déficit le plus important en dehors de l’ère du COVID-19.

In a comment posted on Oct. 21, Matthew Sigel, head of digital asset analysis at VanEck, noted that the Minneapolis Fed joined the European Central Bank in its criticism of Bitcoin, adding that the institution “fantasizes about ‘legal prohibition’ and extra taxes on BTC to ensure govt debt remains the ‘only risk-free security.’”

Dans un commentaire publié le 21 octobre, Matthew Sigel, responsable de l'analyse des actifs numériques chez VanEck, a noté que la Fed de Minneapolis s'est jointe à la Banque centrale européenne dans ses critiques à l'égard du Bitcoin, ajoutant que l'institution « fantasme sur une « interdiction légale » et des taxes supplémentaires. sur BTC pour garantir que la dette publique reste la « seule sécurité sans risque ».

Meanwhile, Dan McArdle, co-founder of Messari, highlighted a paper titled “Money is Memory” from 1996 published by the Minneapolis Fed. In an interesting twist, this article argued in favor of Bitcoin twelve years before its creation.

Pendant ce temps, Dan McArdle, co-fondateur de Messari, a souligné un article intitulé « Money is Memory » de 1996 publié par la Fed de Minneapolis. Fait intéressant, cet article plaidait en faveur du Bitcoin douze ans avant sa création.

The article claimed that money is “analogous to a primitive technology of memory,” “available in fixed supply” and does not “enter production.”

L’article affirmait que l’argent est « analogue à une technologie primitive de mémoire », « disponible en quantité fixe » et n’entre pas « en production ».

The European Central Bank also joined in on criticizing Bitcoin in a document published on Oct. 12, arguing that early Bitcoin holders are enriched at the expense of later participants. It contended that the asset’s price is set by a collective hallucination, and the authority should either cap the price or ban the cryptocurrency to prevent further regulation.

La Banque centrale européenne s'est également jointe aux critiques du Bitcoin dans un document publié le 12 octobre, affirmant que les premiers détenteurs de Bitcoin s'enrichissent aux dépens des participants ultérieurs. Il a soutenu que le prix de l'actif est fixé par une hallucination collective et que l'autorité devrait soit plafonner le prix, soit interdire la crypto-monnaie pour empêcher une réglementation supplémentaire.

Jürgen Schaaf, an adviser to the ECB’s senior management, added to the chorus of arguments against Bitcoin in a post on Oct. 20 on X, arguing that there are “strong reasons to advocate for policies that curb Bitcoin’s growth or even eliminate it.”

Jürgen Schaaf, conseiller auprès de la haute direction de la BCE, a ajouté au chœur des arguments contre Bitcoin dans un article du 20 octobre sur X, affirmant qu'il existe « de bonnes raisons de plaider en faveur de politiques qui freinent la croissance du Bitcoin, voire l'éliminent ».

“Non-holders should realize that Bitcoin's rise is fueled by a wealth redistribution to the early birds at their expense,” he said.

"Les non-détenteurs devraient comprendre que la hausse du Bitcoin est alimentée par une redistribution des richesses vers les lève-tôt à leurs dépens", a-t-il déclaré.