La dangereuse convergence des grandes technologies, du complexe militaro-industriel et du gouvernement fédéral

La récente nouvelle selon laquelle le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a proposé à l'administration Biden de développer massivement des centres de données d'intelligence artificielle (IA) devrait élever le niveau d'inquiétude.

Recent news that OpenAI CEO Sam Altman pitched the Biden Administration on a massive build-out of artificial intelligence (AI) data centers should raise the alarm on a dangerous convergence: the alliance of Big Tech with the Military-Industrial Complex and the federal government. The move, reported in Zero Hedge, outlines Altman’s proposal for a network of advanced AI centers ostensibly to bolster American technological leadership. But this proposed marriage of Silicon Valley’s emerging AI technologies with federal power—and particularly with the Pentagon and intelligence agencies—poses critical threats to individual privacy and freedom of thought.

L’annonce récente selon laquelle le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a proposé à l’administration Biden de développer massivement des centres de données d’intelligence artificielle (IA) devrait sonner l’alarme sur une convergence dangereuse : l’alliance des grandes technologies avec le complexe militaro-industriel et le gouvernement fédéral. Cette décision, rapportée dans Zero Hedge, décrit la proposition d'Altman visant à créer un réseau de centres d'IA avancés, apparemment pour renforcer le leadership technologique américain. Mais ce projet de mariage des technologies émergentes d’IA de la Silicon Valley avec le pouvoir fédéral – et en particulier avec le Pentagone et les agences de renseignement – ​​pose des menaces critiques à la vie privée et à la liberté de pensée des individus.

For years, we’ve witnessed a steady erosion of privacy at the hands of both corporate giants and government institutions. From Facebook’s—now Meta (NASDAQ: META)’’s—data scandals to intelligence agency overreach through programs like PRISM or Project Mockingbird.

Depuis des années, nous assistons à une érosion constante de la vie privée de la part des géants du secteur privé et des institutions gouvernementales. Des scandales liés aux données de Facebook – désormais Meta (NASDAQ : META) – à la portée excessive des agences de renseignement à travers des programmes comme PRISM ou Project Mockingbird.

Just imagine what goes on at the Central Intelligence Agency’s (CIA) venture capital arm at “In-Q-Tel” designed to invest in start-ups with strategic goals that align with the Agency’s. The combined power of federal authorities and tech behemoths has continually demonstrated a desire to sidestep individual rights in pursuit of their own interests.

Imaginez simplement ce qui se passe au sein de la branche de capital-risque de la Central Intelligence Agency (CIA), « In-Q-Tel », conçue pour investir dans des start-ups dont les objectifs stratégiques s'alignent sur ceux de l'Agence. Le pouvoir combiné des autorités fédérales et des géants de la technologie a continuellement démontré une volonté de contourner les droits individuels au profit de leurs propres intérêts.

In a similar vein to classic Big Tech consolidation, the Crypto Open Patent Alliance (COPA), which includes Silicon Valley giants like Block, Meta and (Sam Altman’s) WorldCoin, has ambitions in the blockchain, fintech and AI spaces with lots of overlap in sectors of particular interest to the surveillance state.

Dans la même veine que la consolidation classique des Big Tech, la Crypto Open Patent Alliance (COPA), qui comprend des géants de la Silicon Valley comme Block, Meta et (Sam Altman) WorldCoin, a des ambitions dans les domaines de la blockchain, de la fintech et de l'IA avec de nombreux chevauchements dans secteurs présentant un intérêt particulier pour l’État de surveillance.

When we talk about the convergence of tech giants and federal power, we are not talking about speculative risk. There is a long history of partnerships that have enabled overreach, surveillance, and censorship. Amazon’s (NASDAQ: AMZN) AWS hosting CIA databases, Palantir’s data analysis contracts for Immigration and Customs Enforcement (ICE), and Google’s (NASDAQ: GOOGL) scrapped Project Maven AI contract with the Pentagon are just a few examples of the increasingly blurry line between the public and private sectors.

Quand on parle de convergence des géants de la technologie et du pouvoir fédéral, on ne parle pas de risque spéculatif. Il existe une longue histoire de partenariats qui ont permis la portée excessive, la surveillance et la censure. Amazon (NASDAQ : AMZN) AWS hébergeant les bases de données de la CIA, les contrats d'analyse de données de Palantir pour l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) et le contrat abandonné de Google (NASDAQ : GOOGL) pour le projet Maven AI avec le Pentagone ne sont que quelques exemples de la frontière de plus en plus floue entre les secteurs public et privé.

As these companies further align their technologies and policies with those of federal authorities and intelligence agencies, the combination of corporate influence and government power could result in an environment where free expression, data privacy and open access to information become luxuries of a bygone era.

À mesure que ces entreprises alignent davantage leurs technologies et leurs politiques sur celles des autorités fédérales et des agences de renseignement, la combinaison de l’influence des entreprises et du pouvoir gouvernemental pourrait aboutir à un environnement dans lequel la liberté d’expression, la confidentialité des données et le libre accès à l’information deviendraient un luxe d’une époque révolue.

AI has the capacity to democratize information and revolutionize productivity, yes. But it can also become a weapon for censorship and manipulation on an unprecedented scale. The curation of data used to train AI models becomes a choke point through which the flow of information can be filtered, edited and outright deleted before it even reaches public consciousness. As a result, powerful actors—whether corporate or governmental—can use this convergence to effectively rewrite social and historical narratives without public debate. It’s a digital “Ministry of Truth,” capable of silencing dissent or inconvenient ideas simply by controlling what AI deems “true.”

L’IA a la capacité de démocratiser l’information et de révolutionner la productivité, oui. Mais cela peut aussi devenir une arme de censure et de manipulation à une échelle sans précédent. La conservation des données utilisées pour former les modèles d’IA devient un point d’étranglement à travers lequel le flux d’informations peut être filtré, modifié et carrément supprimé avant même qu’il n’atteigne la conscience publique. En conséquence, des acteurs puissants – qu’ils soient privés ou gouvernementaux – peuvent utiliser cette convergence pour réécrire efficacement les récits sociaux et historiques sans débat public. Il s’agit d’un « ministère de la vérité » numérique, capable de faire taire les dissidences ou les idées gênantes simplement en contrôlant ce que l’IA considère comme « vrai ».

“OpenAI is actively working to strengthen AI infrastructure in the US, which we believe is critical to keeping America at the forefront of global innovation, boosting reindustrialization across the country, and making AI’s benefits accessible to everyone,” OpenAI recently told Bloomberg.

"OpenAI travaille activement au renforcement de l'infrastructure de l'IA aux États-Unis, ce qui, selon nous, est essentiel pour maintenir l'Amérique à l'avant-garde de l'innovation mondiale, stimuler la réindustrialisation à travers le pays et rendre les avantages de l'IA accessibles à tous", a récemment déclaré OpenAI à Bloomberg.

However, consider the implications of Altman’s proposal. The deployment of government-funded AI data centers is a step forward in technological competitiveness, and I’m not debating that, but it also effectively hands the federal government a new apparatus to shape the development and use of AI technologies. By financing and guiding these technologies, the government gains a say in how they evolve, which means the frameworks for privacy, ethical standards and acceptable uses of AI are likely to align closely with federal interests.

Cependant, considérez les implications de la proposition d'Altman. Le déploiement de centres de données d’IA financés par le gouvernement constitue un pas en avant en matière de compétitivité technologique, et je n’en discute pas, mais il donne également au gouvernement fédéral un nouvel appareil pour façonner le développement et l’utilisation des technologies d’IA. En finançant et en guidant ces technologies, le gouvernement a son mot à dire sur leur évolution, ce qui signifie que les cadres en matière de confidentialité, de normes éthiques et d’utilisations acceptables de l’IA sont susceptibles de s’aligner étroitement sur les intérêts fédéraux.

When AI systems become the primary tools for information dissemination, news aggregation and even research, the question of who controls the curation process becomes a matter of extreme importance. These are tools that could make fact-checking impossible, enabling narratives to be cemented without recourse to alternative viewpoints. Governments and Big Tech have already shown their propensity to censor inconvenient ideas—whether through de-platforming, content moderation, or subtle tweaks to search algorithms. We have seen Mark Zuckerberg and Jack Dorsey admit, for example, that they allowed government agencies to censor criticisms of how the pandemic was handled and also suppressed the truth about Hunter Biden’s laptop!

Lorsque les systèmes d’IA deviennent les principaux outils de diffusion de l’information, d’agrégation d’actualités et même de recherche, la question de savoir qui contrôle le processus de conservation devient une question d’une extrême importance. Il s’agit d’outils qui pourraient rendre impossible la vérification des faits, permettant ainsi de cimenter les récits sans recourir à des points de vue alternatifs. Les gouvernements et les grandes technologies ont déjà montré leur propension à censurer les idées qui ne conviennent pas, que ce soit en supprimant la plateforme, en modérant le contenu ou en modifiant subtilement les algorithmes de recherche. Nous avons vu Mark Zuckerberg et Jack Dorsey admettre, par exemple, qu'ils ont permis aux agences gouvernementales de censurer les critiques sur la façon dont la pandémie a été gérée et ont également occulté la vérité sur l'ordinateur portable de Hunter Biden !

The result of Altman’s proposal becoming reality is much worse because it will enter into an atmosphere ripe for the perpetuation of disinformation campaigns that average people will soon be completely unable to decipher on their own.

Le résultat de la concrétisation de la proposition d'Altman est bien pire, car elle entrera dans une atmosphère propice à la perpétuation de campagnes de désinformation que les gens ordinaires seront bientôt complètement incapables de déchiffrer par eux-mêmes.

Why, you ask?

Pourquoi, demandez-vous ?

Because we are entering an era where AI systems could be leveraged to automate censorship. Imagine an AI that flags or removes “misinformation” in real-time, using criteria set by corporate interests and government agencies. What counts as “harmful” or “false” becomes a question of political ideology rather than objective truth. And when these decisions are embedded in AI models—especially ones that become more sophisticated and integrated into our lives—it becomes nearly impossible to challenge them because we won’t even be able to research to find the truth. The speed at which AI moves and adapts

Parce que nous entrons dans une ère où les systèmes d’IA pourraient être exploités pour automatiser la censure. Imaginez une IA qui signale ou supprime les « informations erronées » en temps réel, en utilisant des critères fixés par les intérêts des entreprises et des agences gouvernementales. Ce qui est considéré comme « nuisible » ou « faux » devient une question d’idéologie politique plutôt que de vérité objective. Et lorsque ces décisions sont intégrées dans des modèles d’IA, en particulier ceux qui deviennent plus sophistiqués et intégrés dans nos vies, il devient presque impossible de les remettre en question, car nous ne pourrons même pas faire de recherches pour trouver la vérité. La vitesse à laquelle l’IA évolue et s’adapte