Carbify est une entreprise néerlandaise qui prétend avoir des «solutions de plantation d'arbres pour chaque secteur».

Il existe deux sociétés Carbify: le groupe carbify BV; et Carbify BV ont tous deux été enregistrés auprès de la Chambre de commerce néerlandaise le 28 novembre 2023.

A Dutch company called Carbify has developed a game called Eco Empires in which tribes such as Frozen Vanguard, Stormbringers, and Waterborne wage epic battles for the Earth.

Une entreprise néerlandaise appelée Carbify a développé un jeu appelé Eco Empires dans lequel des tribus telles que Frozen Vanguard, Storbringers et Waterborne Wage Epic Battles for the Earth.

While the company claims to have “Tree planting solutions for every sector”, the game appears to be focused more on crypto.

Alors que la société prétend avoir des «solutions de plantation d'arbres pour chaque secteur», le jeu semble se concentrer davantage sur la crypto.

According to the company’s website, the tribes in Eco Empires are collecting resources, building structures, and expanding their territory — all while becoming CO₂ neutral.

Selon le site Web de l'entreprise, les tribus dans Eco Empires collectent des ressources, créent des structures et élargissent leur territoire - tout en devenant neutre.

The game is set in a world that has been affected by climate change, and the tribes are working together to restore the planet.

Le jeu se déroule dans un monde qui a été affecté par le changement climatique, et les tribus travaillent ensemble pour restaurer la planète.

There is also a crypto coin. 10.52 million CBY tokens are apparently in circulation. The tokens are currently changing hands for US$0.18, down from US$4.26 in April 2024.

Il y a aussi une pièce de monnaie cryptographique. 10,52 millions de jetons CBY sont apparemment en circulation. Les jetons changent actuellement de mains pour 0,18 $ US, contre 4,26 $ US en avril 2024.

And then there are NFTrees. These are crypto trees linked to trees planted in the Amazon. The CO₂ absorbed by the trees can be converted to crypto tokens, or $aCO₂, which represent 1 kilogramme of CO₂.

Et puis il y a des nftrees. Ce sont des crypto-arbres liés aux arbres plantés en Amazonie. Le CO₂ absorbé par les arbres peut être converti en jetons crypto, ou $ aco₂, qui représentent 1 kilogramme de CO₂.

Earlier this year, Mongabay wrote about a report written by Planet, a satellite imaging company, Carbify, and a think tank called European Carbon Offset Tokenization Association (ECOTA).

Plus tôt cette année, Mongabay a écrit sur un rapport rédigé par Planet, une société d'imagerie par satellite, Carbify, et un groupe de réflexion appelé European Carbon Offset Tokenisation Association (ECOTA).

“The sustainability and carbon market has a very deep-rooted integrity problem,” Maximilian Rösgen of ECOTA wrote in the report.

«Le marché de la durabilité et du carbone a un problème d'intégrité très profondément enraciné», a écrit Maximilian Rösgen d'Ecota dans le rapport.

He added that the solution is satellite imagery and blockchain technology. William ten Zijthoff, one of the co-founders of Carbify, said that, “When we started Carbify, I found it very weird that nobody was asking where the carbon was coming from. We have companies in Europe that sell carbon credits and when you buy them and ask where they are from, they will say somewhere in Brazil or South Africa. We wanted to create transparent carbon offsets linking each kilo of absorbed carbon dioxide back to the original source. That can only be done by blockchain. Even blockchain was not ready for this. We had to develop a whole new smart contract that did not exist to link the carbon dioxide from the tree back to the geolocation.”

Il a ajouté que la solution est l'imagerie satellite et la technologie de la blockchain. William Ten Zijthoff, l'un des co-fondateurs de Carbify, a déclaré: «Lorsque nous avons commencé Carbify, j'ai trouvé très bizarre que personne ne demande d'où venait le carbone. Nous avons des entreprises en Europe qui vendent des crédits de carbone et lorsque vous les achetez et demandez d'où elles sont, elles diront quelque part au Brésil ou en Afrique du Sud. Nous voulions créer des décalages de carbone transparents reliant chaque kilo de dioxyde de carbone absorbé vers la source d'origine. Cela ne peut être fait que par la blockchain. Même la blockchain n'était pas prête pour cela. Nous avons dû développer un tout nouveau contrat intelligent qui n'existait pas pour relier le dioxyde de carbone de l'arbre à la géolocalisation. »

Unfortunately, Mongabay did not investigate Carbify’s operations.

Malheureusement, Mongabay n'a pas enquêté sur les opérations de Carbify.

But in September 2024, Follow the Money’s Mira Sys and Ties Gijzel published their investigation into the company.

Mais en septembre 2024, suivez Mira Sys de l'argent et Ties Gijzel a publié son enquête sur l'entreprise.

It’s a great piece of investigative journalism that’s simultaneously funny and shocking: “This start-up claims to offset our emission by planting trees. But do those trees even exist?”

C'est un grand journalisme d'investigation qui est simultanément drôle et choquant: «Cette start-up prétend compenser nos émissions en plantant des arbres. Mais ces arbres existent-ils même?

In April 2024, Sys and Gijzel visited the Impact Fair 2024 in Utrecht. After the fair, Follow the Money received a “Carbon Reduction Certificate” for the 215 kilogrammes CO₂ they had emitted by travelling to Utrecht and taking part in the fair:

En avril 2024, Sys et Gijzel ont visité le foire d'Impact 2024 à Utrecht. Après la foire, suivez l'argent a reçu un «certificat de réduction du carbone» pour les 215 kilogrammes qu'ils avaient émis en se rendant à Utrecht et en participant à la foire:

The “certificate”, which came from Carbify, stated that,

Le «certificat», qui est venu de Carbify, a déclaré que,

This certificate is proof of tree planting as a means of offsetting carbon emissions. The entity responsible for this certificate has verified their compensation of CO₂ emissions using blockchain technology, adhering to the guidelines set forth in the UN Climate Agreement. The certificate is stored permanently on the blockchain and cannot be modified.

Ce certificat est la preuve de la plantation d'arbres comme moyen de compenser les émissions de carbone. L'entité responsable de ce certificat a vérifié sa rémunération des émissions de co₂ en utilisant la technologie de la blockchain, adhérant aux directives énoncées dans l'accord sur le climat des Nations Unies. Le certificat est stocké en permanence sur la blockchain et ne peut pas être modifié.

“Our interest is piqued,” Sys and Gijzel write. They decide to investigate.

«Notre intérêt est piqué», écrivent Sys et Gijzel. Ils décident d'enquêter.

In late 2023, Follow the Money received an email from Micha Klaarenbeek, a Dutch environmental expert. “When I visit the Carbify website, I see no information about where the money goes,” Klaarenbeek wrote. “There is little to no transparency about whether new trees are actually being planted.”

Fin 2023, suivez l'argent reçu un e-mail de Micha Klaarenbeek, un expert en environnement néerlandais. «Lorsque je visite le site Web de Carbify, je ne vois aucune information sur où va l'argent», a écrit Klaarenbeek. «Il n'y a pas ou peu de transparence quant à savoir si les nouveaux arbres sont réellement plantés.»

On its website, Carbify claims that,

Sur son site Web, Carbify affirme que,

Carbify ensures transparency and trust through the Global Carbon Standard (GCS) and UNFCCC-verified validation, making every carbon offset accurately measured and fully traceable.

Carbify assure la transparence et la confiance par le biais de la validation globale du carbone (GCS) et de la validation vérifiée par la CNCCC, ce qui rend chaque décalage de carbone mesuré avec précision et entièrement traçable.

But as Sys and Gijzel point out, the UNFCCC does not verify or validate tree-planting operations for the voluntary carbon market, like Carbify.

Mais comme le soulignent Sys et Gijzel, la CCNUCC ne vérifie pas ou ne valide pas les opérations de plantation d'arbres pour le marché volontaire du carbone, comme le carbitif.

Global Carbon Standard

Norme de carbone mondiale

The Global Carbon Standard’s website was registered by Carbify. When Follow the Money asks about Global Carbon Standard, Ten Zijthoff says it’s a recently established US-based non-profit. Global Carbon Standard was incorporated in North Dakota on 8 March 2024.

Le site Web de Global Carbon Standard a été enregistré par Carbify. Lors de la suite de l'argent sur Global Carbon Standard, Ten Zijthoff dit qu'il s'agit d'un organisme sans but lucratif américain récemment établi. Global Carbon Standard a été incorporé dans le Dakota du Nord le 8 mars 2024.

Ten Zijthoff adds that Carbify does not pay for inspection of its tree planting operations, because the two companies have made a deal to share software in exchange for the inspection.

Ten Zijthoff ajoute que le carbify ne paie pas pour l'inspection de ses opérations de plantation d'arbres, car les deux sociétés ont conclu un accord pour partager des logiciels en échange de l'inspection.

Here’s the Global Carbon Standard logo:

Voici le logo Global Carbon Standard:

It gives the impression that it is somhow endorsed by the UNFCCC. But the UNFCCC has nothing to do with the voluntary carbon market.

Cela donne l'impression qu'il est somhow approuvé par le CCNUCC. Mais la CCNUCC n'a rien à voir avec le marché volontaire du carbone.

Global Carbon Standard claims to be “certified by Earthood”. But the only mention of Carbify on Earthood’s website is a “Methodology for Assessment of Carbon Capture”. The service that Earthood provided is “DDR”. Whatever that means. It’s the only time that Earthood has provided that

Global Carbon Standard prétend être «certifié par Earthood». Mais la seule mention de Carbify sur le site Web de Earthood est une «méthodologie pour l'évaluation de la capture du carbone». Le service fourni par Earthood est «DDR». Quoi que cela signifie. C'est la seule fois où Earthood a fourni que